Ressource sur la guerre de Corée

RESSOURCES EN LIGNE

MESSAGE AUX ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTES

Voici une liste de ressources de recherche bilingues pour soutenir les éducateurs et les élèves dans leurs recherches futures.

Cette ressource inclut une collection de témoignages d’anciens combattants de la guerre de Corée, regroupés par thèmes. Ce guide ne présente pas un aperçu complet du conflit, mais il offre des histoires et des perspectives qui explorent une gamme d’expériences du point de vue d’anciens combattants. Cette ressource convient mieux aux élèves qui ont certaines connaissances contextuelles des périodes de temps et des conflits qui sont abordés. Elle est conçue pour être intégrée aux plans de cours et aux activités. La ressource sur la guerre de Corée a été produite par le Projet Mémoire, un programme de Historica Canada, avec le généreux soutien du gouvernement du Canada. Le Projet Mémoire est un bureau d’orateurs bénévoles permettant aux anciens combattants et aux membres actifs des Forces armées canadiennes de partager leurs histoires vécues au sein du service militaire dans les écoles et les événements communautaires à travers le pays. Réservez la visite d’un orateur à : leprojetmemoire.com/reserver-un-orateur. Historica Canada offre des programmes que vous pouvez utiliser afin d’explorer, d’apprendre, et de réfléchir à notre histoire, et à ce que signifie le fait d’être Canadien. Vous pouvez nous visiter en ligne à : historicacanada.ca/fr. Cette ressource fournit de brèves informations contextuelles sur l’histoire et les principales batailles de la guerre de Corée. Pour des descriptions plus détaillées sur cette guerre, veuillez consulter les ressources suivantes sur L’Encyclopédie canadienne .

LES ARCHIVES DU

Collection de récits de première main et de photographies d’anciens combattants.

Base de données offrant des outils d’apprentissage thématiques pour les éducateurs.

Ressource en ligne couvrant un large éventail de sujets sur l’histoire canadienne. Recherchez des articles par titre ou par mot-clé.

RESSOURCES VIDÉO DU

Vidéos pédagogiques produites par le Projet Mémoire qui incluent des récits d’anciens combattants, et plus encore. Disponible en ligne.

• Chronologie de la guerre de Corée

• Article sur la guerre de Corée

AVERTISSEMENT SUR LE CONTENU Les témoignages d’anciens combattants qui suivent incluent des descriptions de la guerre que certains pourraient trouver offensantes ou troublantes. Nous encourageons les éducateurs à vérifier les profils à l’avance.

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INTRODUCTION

Vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la péninsule coréenne a été libérée des occupants japonais par les forces des États-Unis et de l’Union soviétique de l’époque qui était alors composée de la Russie et de 14 autres Républiques unies de l’Europe et de l’Asie. Il n’existait pas d’accord entre les Américains, les Soviétiques, et les Coréens sur la forme de gouvernement que la Corée devait avoir. La Commission temporaire des Nations Unies (ONU) pour la Corée a supervisé les élections démocratiques en 1948, mais l’Union soviétique les a bloquées dans le nord. Peu après, la République de Corée a été fondée dans le sud, et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a été fondée dans le nord. Les deux forces voulaient unifier le pays. En 1949, le gouvernement chinois, alors nouvellement communiste, a aidé la Russie à fournir des armes à la RPDC pour envahir la République de Corée en juin 1950. Les Nations Unies ont condamné cette invasion et ont encouragé leurs membres à prêter assistance à la République de Corée.

Ligne de cessez-le-feu juillet 1953

CHRONOLOGIE : AVANT LA GUERRE

JUIN 1950

Lester B. Pearson encourage le Canada à s’impliquer par le biais de l’ONU sous la direction des États-Unis.

7 AO Û T 1950 Création de la 25 e Brigade d’infanterie canadienne pour servir en Corée.

18 D É CEMBRE 1950 Le premier régiment canadien déployé arrive en Corée.

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AU JOUR LE JOUR

Au milieu de l’année 1951, les lignes de front sont devenues statiques près du 38 e parallèle, où elles sont restées jusqu’à la fin de la guerre. Les combats consistaient principalement en patrouilles et raids contre des positions de tranchées placées au sommet d’une colline, à travers la zone entre les forces de l’ONU et les lignes ennemies, zone appelée « No Man’s Land ».

Les profils suivants présentent des récits d’expériences de soldats canadiens déployés en Corée, classés par branches de service.

SUR LE TERRAIN – L’ARMEE

Paul Tomelin "Mon expérience de la Deuxième Guerre mondiale m’a convaincu que la guerre c’est l’enfer. Et quand j’étais en Corée, je pense que c’est exactement ce que j’ai voulu faire ressortir dans mes photos, que la

Art Robillard

Jean Paquet

Jan Van der Rassel

guerre c’est l’enfer." EN SAVOIR PLUS >>

Bernard Charland

Roger Beauregard

EN MER – LA MARINE

Andy Barber

Philip Bissell

David Campbell

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DANS LE CIEL – LA FORCE AERIENNE

Thomas Charchuk

Eric George Smith

Mort Lightstone

BATAILLES MAJEURES

DU 22 AU 25 AVRIL 1951

BATAILLE DE KAPYONG Les troupes canadiennes ont combattu dans la bataille de Kapyong, qui a commencé lorsque les forces communistes ont lancé une offensive majeure le 22 avril. La bataille était composée de forces australiennes et canadiennes d’un côté, protégeant une force République de Corée qui se retirait. L’autre côté était composé principalement de forces chinoises. Durant deux jours et toute une nuit, un bataillon d’environ 700 soldats canadiens (le 2 e Bataillon du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry) a défendu une colline cruciale contre une force d’environ 5 000 soldats chinois. Les Canadiens ont maintenu leur position jusqu’à ce que la force d’attaque ait été arrêtée et que les Canadiens puissent être libérés. Pour plus d’information sur cette bataille, veuillez consulter l’article sur L’Encyclopédie canadienne .

David Crook

Harley Welsh

Gwylym White

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Mark Jameson Smith, Chrismar Mapping Services Inc./ Deadlock in Korea: Canadians at War, 1950-1953 , Ted Barris.

BATAILLES SUR LA COLLINE 355 La colline 355 (également appelée Kowang-San ou Petit Gibraltar), nommée ainsi parce qu’elle se situait à 355 mètres au-dessus du niveau de la mer, était un emplacement très stratégique parce qu’elle était le point le plus élevé de la région. C’était également le site de plusieurs batailles féroces parce que les deux partis voulaient les avantages que ce point offrait. À un moment donné durant la guerre, tous les bataillons canadiens qui ont servi en Corée ont passé du temps à défendre la colline 355. Pour plus d’information sur cette bataille, veuillez consulter l’article sur L’Encyclopédie canadienne .

22 NOVEMBRE 1951

Le Royal Canadian Regiment, le Princess Patricia’s Canadian Light Infantry, et le Royal 22 e Régiment (également appelé « Van Doos ») ont défendu les lignes de front entre la colline 227 et la colline 355, repoussant de violents assauts durant trois jours. Pour plus d’information sur cette bataille, veuillez consulter l’article sur L’Encyclopédie canadienne . INCIDENT DE KOJE-DO -25 MAI 1952 Des prisonniers coréens et chinois se sont rebellés et se sont emparés d’un camp de prisonniers de guerre américains (où se trouvaient 160 000 prisonniers) à Koje-Do (maintenant Geojedo). À la demande de l’armée américaine, les troupes canadiennes ont aidé à recapturer la prison. Le déploiement de troupes canadiennes sans le consentement du gouvernement canadien a donné lieu à une protestation diplomatique publique auprès du gouvernement américain.

Albert Gagnon

Pour plus d’informations sur l’incident de Koje-Do, veuillez consulter l’article sur L’Encyclopédie canadienne .

Adrien Brisson

22 OCTOBRE 1952

Moins d’un an plus tard, les Canadiens se sont encore retrouvés sous des tirs ennemis intenses à la colline 355. Dans une bataille qui a duré 33 heures, le Royal Canadian Regiment a maintenu sa position contre la force chinoise qui s’avançait. À la suite de la bataille de Kowang-San, les soldats du bataillon ont reçu trois Croix militaires et quatre Médailles militaires pour leur bravoure.

Claude Petit

Ronald Wardell

Herb Pitts

John Sadler

Donald Dalke

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2 MAI 1953

BATAILLE DE LA COLLINE 187 La dernière grande bataille de l’Armée canadienne dans la guerre de Corée a eu lieu sur la colline 187. Le 3 e bataillon du Royal Canadian Regiment a subi de constants tirs d’obus ennemis et des vagues d’assauts sur ses positions. Durant la nuit, la Compagnie C a été assiégée par des soldats chinois, et Ed Hollyer , qui commandait le peloton 7, a ordonné à l’artillerie de faire feu sur les positions de sa propre compagnie. Ed Hollyer a été honoré de la Croix militaire pour ses actions. Pour plus d’information sur cette bataille, veuillez consulter l’article sur L’Encyclopédie canadienne .

Mark Jameson Smith, Chrismar Mapping Services Inc./ Deadlock in Korea: Canadians at War, 1950-1953 , Ted Barris.

Ralph Verge

James Gunn

Donovan Redknap

Harold Curley

LA FIN DE LA GUERRE

27 JUILLET 1953 - CONVENTION D ’ ARMISTICE EN COREE

LE D É BUT DU CESSEZ-LE-FEU Après des mois de combats stagnants le long du 38 e parallèle, les deux côtés sont parvenus à une convention d’armistice. Ils ont convenu d’un cessez-le-feu, du rapatriement des prisonniers de guerre, et du maintien de la zone démilitarisée (DMZ) le long du parallèle, séparant les deux Corées. La Convention a été signée par les représentants de l’Armée chinoise et de l’Armée de la RPDC d’un côté, et par les représentants de l’ONU de l’autre. La convention d’armistice perdure aujourd’hui. Au cours des deux années qui ont suivi l’armistice de 1953, les Canadiens ont continué à servir en Corée. Un bon nombre d’entre eux était des soldats qui patrouillaient et gardaient le côté de la République de Corée de la zone démilitarisée (DMZ), qui sépare la Corée du Nord et la Corée du Sud jusqu’à ce jour. LE RETOUR AU CANADA Comme la guerre de Corée représentait peu d’enjeux pour le grand public canadien, il est devenu facile pour les Canadiens d’oublier que leur pays était même en guerre, une fois que le drame initial du conflit a abouti à une impasse. Pour de nombreux soldats, le retour au Canada s’est avéré décevant. Il n’y avait pas de foules en délire ou de défilés pour les accueillir au pays comme cela avait été le cas en 1945. L’Armée canadienne s’était concentrée principalement sur l’Allemagne de l’Ouest en prévision d’une attaque soviétique qui ne s’est jamais matérialisée.

Frank Smyth

Harold Toth

Peter Chisholm

Harry Snaith

Andre Therrien

Sheridan Patterson

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RALENTISSEMENT PROGRESSIF DE L’ARMISTICE AU RETOUR DES DERNIERS SOLDATS CANADIENS

À 10 heures du matin à Panmunjom, les délégués des deux côtés ont signé la Convention d’armistice en Corée. Ceci a marqué la fin du plus long armistice négocié de l’histoire : 158 réunions réparties sur deux ans et 17 jours. La trêve est entrée en vigueur à 22 heures ce soir-là.

LE 27 JUILLET 1953

Les prisonniers chinois et nord-coréens ont été retournés du côté communiste, et les prisonniers de l’ONU, incluant 32 Canadiens, ont été libérés des camps de prisonniers chinois.

SEPTEMBRE 1953

À la fin de l’année, tous les bataillons du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry, du Royal Canadian Regiment, et du Royal 22 e Régiment sont retournés chez eux.

DECEMBRE 1954

La No. 33 Canadian Field Ambulance, une unité de soldats canadiens, a été la dernière à quitter la Corée du Sud.

JUIN 1957

HERITAGE DE LA GUERRE DE COREE

Après les deux guerres mondiales, la Corée demeure le troisième conflit outre-mer le plus sanglant du Canada, tuant 516 Canadiens et en blessant plus de 1 000. La Corée du Nord et la Corée du Sud demeurent techniquement en guerre aujourd’hui. Après l’armistice, la guerre de Corée est devenue reconnue comme la « guerre oubliée ». Au Canada, cette guerre était largement considérée comme étant, tout au plus, une note en bas de page dans l’histoire militaire canadienne, et durant des décennies, elle a été qualifiée « d’action policière » plutôt que de guerre. Cependant, en Corée du Sud, les anciens combattants canadiens qui retournent en visite sont traités d’une manière semblable à la façon dont sont traités les anciens combattants qui retournent en France ou en Hollande. Et à ce jour, des enfants coréens s’occupent régulièrement des tombes des 378 Canadiens qui sont enterrés à Daeyon-Dong, près de Busan.

Ralph Mintz

Gilles Martin

Douglas Finney

François Richard

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