Semaine de l'histoire du Canada 2020 : Histoire environnementale - outils apprentisage

TABLE DES MATIÈRES

PG. 3

QU’EST-CE QUE LA SEMAINE DE L’HISTOIRE?

PG. 4

SCIENCE DU CLIMAT ET ACTIVISME

PG. 6

INTENDANCE ENVIRONNEMENTALE AUTOCHTONE

PG. 10

ÉDUCATION, CONSERVATION ET PRÉSERVATION

PG. 14

MOUVEMENT ÉCOLOGISTE

PG. 14

PRIX D’HISTOIRE DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL

PG. 15

L’HISTOIRE DU CANADA ET L’ENVIRONNEMENT : UN EFFORT COLLECTIF

PG. 16

PARTENAIRES

Les montagnes Rocheuses en Alberta (Brandon Smith/96120841/Dreamstime).

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QU’EST-CE QUE LA SEMAINE DE L’HISTOIRE?

La Semaine de l’histoire du Canada offre à tous les Canadiens la chance d’en apprendre plus au sujet des personnes et des événements qui ont façonné le pays tel que nous le connaissons aujourd’hui. Le Canada comprend plusieurs gens, endroits et événements à découvrir. La Semaine de l’histoire du Canada est le moment idéal pour les découvrir! Jetez un coup d’œil à nos thèmes passés pour en apprendre encore plus.

• En 2014, la Semaine de l’histoire du Canada comprenait un thème différent chaque jour, dont « Découvrir nos musées nationaux », « Découvrir nos sites historiques », et plus encore. • En 2015, le thème était « Le sport à travers l’histoire », ce qui concordait avec l’année du sport au Canada. • En 2016, le thème soulignait le 100 e anniversaire du premier droit de vote pour les femmes au Canada, et les grandes femmes de l’histoire canadienne.

• En 2017, le thème était Les droits de la personne au Canada : Défis et réalisations sur la voie d’une société plus inclusive et plus compatissante. • En 2018, le thème était Science, créativité et innovation : notre histoire canadienne. • En 2019, le thème était Travailler pour l’avenir : Un siècle de changement des conditions de travail des Canadiens.

Cette semaine, nous soulignerons l’histoire environnementale au Canada. À travers la semaine, nous partagerons des histoires d’éducateurs environnementaux, de militantes et de conservationnistes. La Semaine de l’histoire du Canada est une excellente façon de souligner l’importance du passé comme guide de notre participation civique et publique, incluant la protection de notre environnement. De petits gestes peuvent faire de grosses différences, et la protection de l’environnement peut commencer à la maison, dans la salle de classe ou dans votre communauté. Nous espérons que vous prendrez le temps cette semaine d’apprendre et de réfléchir à comment nous pouvons travailler ensemble afin de préserver notre planète. Soulignez l’histoire environnementale dans la salle de classe avec l’outil d’apprentissage de la Semaine de l’histoire du Canada 2020 de Historica Canada. SEMAINE DE L’HISTOIRE DU CANADA 2020 : EXPLORER L’HISTOIRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU CLIMAT AU CANADA

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#SemaineHistoire2020

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SCIENCE DU CLIMAT ET ACTIVISME

Au cours de 14 ans, Josephine Biidaasige-ba Mandamin, du territoire non cédé de Wikwemikong, à l’île Manitoulin, a parcouru à la marche approximativement 17 000 km autour des Grands Lacs afin de sensibiliser la population à la pollution de l’eau. Mandamin était la commissaire en chef de la Commission de la marche de l’eau pour les femmes de la nation des Anichinabés. Le groupe Mother Earth Water Walk (Marche de l’eau de Mère Nature) qu’elle a fondé a reçu le Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2016. Elle a passé le flambeau à sa petite-nièce Autumn Peltier, une militante pour les droits relatifs à l’eau, qui a fait une allocution à l’ONU sur l’eau propre lorsqu’elle n’avait que 14 ans.

Autumn Peltier (avec la permission de AP Photo/Richard Drew/CP14560596). La commissaire en chef des eaux Autumn Peltier, de la nation Anichinabée au Canada, s’adresse au Forum mondial sur les paysages de l’ONU, le samedi 28 septembre 2019.

«

Ma tante et ma mère m’ont enseigné l’importance de l’eau potable salubre et propre, et comment protéger l’environnement depuis que je suis une petite fille… Je milite pour l’eau parce que nous venons tous de l’eau et que l’eau est littéralement la seule raison pour laquelle nous sommes ici aujourd’hui, et vivants sur cette terre. – Autumn Peltier 4 «

SCIENCE DU CLIMAT ET ACTIVISME

Sheila Watt-Cloutier est une représentante politique inuite respectée, qui a acquis une renommée et une reconnaissance à l’échelle internationale dans le domaine du militantisme en faveur des droits, de la sensibilisation à l’environnement et au changement climatique, et de la justice sociale. Son travail au sein du Conseil circumpolaire inuit a permis aux populations autochtones du monde, dont beaucoup subissent de plein fouet la menace du changement climatique, de la destruction des habitats et de la pollution, de collaborer et de se faire entendre.

L’ancien secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies Ban Ki-moon (à gauche) remet en 2007 à Sheila Watt-Cloutier le prix Mahbub ul Haq pour l’excellence dans le développement humain au siège de l’ONU à New York. Photographe : Mark Garten.

UN ÉCOLO ENGAGÉ : ENTREVUE AVEC DAVID SUZUKI Canadien d’ascendance japonaise, David Suzuki a été interné avec sa famille lors de la Deuxième Guerre mondiale et est plus tard devenu l’un des personnalités scientifiques les plus populaires du Canada. Il est surtout connu pour son travail en télévision (y compris la série télévisée The Nature of Things , diffusée sur les ondes de la CBC) ainsi qu’en tant que militant écologique.

Image de David Suzuki par Al Harvey, avec la permission d’Histoire Canada.

LE CHANGEMENT DANS LES VOILES Né au sein d’un petit groupe de hippies, Greenpeace est devenu une organisation internationale crédible qui s’attaque au dossier des changements climatiques. Voici son histoire.

Illustration de Greenpeace par Alex Diochon, avec la permission d’Histoire Canada.

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INTENDANCE ENVIRONNEMENTALE AUTOCHTONE

EXPLORER PIMACHIOWIN AKI : DES EXPLICATIONS SUR CINQ PICTOGRAMMES SPECTACULAIRES Établi en 2018, Pimachiowin Aki couvre presque 30 000 km 2 de forêt boréale en Ontario et au Manitoba. C’est le premier et l’unique site du patrimoine mondial mixte de l’UNESCO au Canada, où l’importance culturelle et l’importance naturelle sont reconnues. Au long de la rivière Bloodvein, à Pimachiowin Aki, se trouve la plus grande collection de pictogrammes au Canada. Des centaines de pictogrammes (peintures rupestres) millénaires ont été documentés à plus

de 30 endroits, dont sur cette falaise du lac Artery ornée d’empreintes de mains et de dessins d’animaux, de canots, de serpents, et d’autres symboles, faits avec une pâte d’ocre rouge et d’huile de poisson ou de graisse d’ours.

Pictogramme de bison à Pimachiowin Aki. Photo par Hidehiro Otake, avec la permission de la corporation Pimachiowin Aki.

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EXPLORER PIMACHIOWIN AKI : 12 LIEUX DÉSIGNÉS À DÉCOUVRIR DANS LA PREMIÈRE NATION DE POPLAR RIVER Chaque lieu de Pimachiowin Aki est connu, compris et nommé. L’apprentissage des noms de lieux dans le paysage donne une connaissance intime de la terre, qui fait partie intégrante de la survie. Les Premières Nations de Pimachiowin Aki créent des cartes des lieux nommés pour leurs écoles et leurs espaces communautaires. Apprenez-en davantage sur les cartes qui aident à garder vivant la langue et les histoires de ces lieux.

Les noms de place traditionnels fournis par des Ainés de la Première nation de Poplar River, Norman Bruce, Albert Bittern, Abel Bruce, Paul Bruce et Ed Hudson. Photo utilisée avec la permission de la corporation Pimachiowin Aki.

Parc national Auyuittuq à l’île de Baffin au Nunavut (Senorrojo/36340515/Dreamstime.com)

Joey Angnatok est un pêcheur et meneur dans sa communauté du Labrador, qui a adapté son bateau, le MV What’s Happening , en navire de recherche marine en mer. Pendant plus de dix ans, son équipe et lui ont transporté les scientifiques afin que ceux-ci puissent mesurer la glace de mer et étudier le changement climatique, tout en partageant aussi ses connaissances des communautés inuites.

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INTENDANCE ENVIRONNEMENTALE AUTOCHTONE

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DES CHANGEMENTS DANS LA GLACE DE MER CHANGENT LA VIE DANS LE NORD

Des chasseurs inuits et des scientifiques collaborent pour documenter des changements alarmants.

Peter Kattuk (à gauche) et Daniel Qavvik cherche les belugas coincés, près de Sanikiluaq, Nunavut. Photo par Joel Heath, Arctic Elder Society.

INUIT NUNANGAT TAIMANNGANIT

Ce projet raconte l’histoire de l’Inuit Nunangat (la patrie des Inuits au Canada), laquelle remonte aux temps immémoriaux (taimannganit). Il présente des récits personnels sur les liens qui unissent les Inuits à la terre et à la mer, des légendes et des histoires inuites ainsi que la relation des Inuits avec la nature et tout ce qui y vit. Notez que ce projet est disponible en anglais et Inuktut seulement.

Qiqiqtaakuluit - David Aqqiaruq, avec la permission de Inuit Tapiriit Kanatami.

FAIRE SA PROPRE CULTURE

Cultiver du tabac en Alberta? Le peuple nomade des Pieds-Noirs l’a fait dans cet endroit inhabituel bien avant le contact avec les Européens. Qui plus est, le castor a étonnamment eu un rôle à jouer dans toute cette histoire.

Deux hommes Pieds-Noirs, Sun Calf (à gauche, avec pipe de tabac) et Jack Sun Calf, vers 1920. Avec la permission des Archives de Glenbow et Histoire Canada.

L’aurore boréale au-dessus du Lac Laberge, Yukon (Stephan Pietzko/17149387/Dreamstime).

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ÉDUCATION, CONSERVATION ET PRÉSERVATION

MARCELLE GAUVREAU a présenté une approche pédagogique pratique des sciences de la nature plusieurs décennies avant que les études environnementales soient inclues dans le curriculum. Son œuvre a déclenché la curiosité scientifique de milliers d’enfants et leur a inculqué un amour de la nature.

Biosphère de Montréal (Adwo/91509079/ Dreamstime).

Marcelle Gauvreau au Jardin Botanique de Montréal, 1941. Avec la permission des Archives du Jardin botanique de Montréal - H -1941-0007-a.

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LA RÉVOLUTION TRANQUILLE DU FRÈRE MARIE-VICTORIN Botaniste exceptionnel et intellectuel révolutionnaire, le frère Marie-Victorin – le David Suzuki de son jour – a transformé le visage de la communauté scientifique québécoise. Saviez-vous que? En tant que mentor de Marcelle Gauvreau, le Frère Marie-Victorin l’a aidé à mettre sur pied l’École de l’éveil à Montréal dans les années 1930. Il a aussi fondé le Jardin botanique de Montréal. Apprenez-en plus au sujet de sa carrière exceptionnelle en lisant sa biographie.

Frère Marie-Victorin à son bureau. Avec la permission des Archives du Jardin botanique de Montréal et Histoire Canada.

LA MONTAGNE

Madame Michèle Dagenais, auteure, historienne et professeure titulaire au département d’histoire de l’Université de Montréal, retrace des moments forts de l’histoire du mont Royal ou de « la montagne » comme l’appellent affectueusement les Montréalais.

Le mont Royal. Avec la permission d’Histoire Canada.

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ÉDUCATION, CONSERVATION ET PRÉSERVATION

DÉFENSEUR DANS L’OMBRE

Un fonctionnaire peu connu et travaillant mérite d’être reconnu comme le père des parcs et des lieux historiques nationaux du Canada. Connu comme le « père des parcs nationaux du Canada », M. Harkin est également l’homme derrière la création de ce qui est aujourd’hui un réseau de 167 lieux historiques nationaux gérés par l’Agence Parcs Canada.

J.B. Harkin en 1937, photographié par Yousuf Karsh. Avec la permission de Bibliothèque et archives Canada, R613-668-8-E.

Anahareo (née Gertrude Bernard) à l’âge de 19 ans. Source : Wikipedia Commons.

ANAHAREO

Anahareo a dédié sa vie à défendre le monde naturel. Elle était une conservationniste, une prospectrice, et une militante en faveur de la défense des animaux. Anahareo est aussi reconnue pour avoir converti son mari, le renommé Grey Owl, en défenseur de l’environnement.

FERDINAND LAROSE

Tout au long de sa carrière, Ferdinand Larose favorise l’agriculture dans les Comtés unis de Prescott et Russell, dans l’Est ontarien. Il est surtout connu pour avoir créé la vaste Forêt Larose dans une région des comtés devenue désertique après un déboisement intensif au 19 e siècle. L’agronome joue également un rôle de leader auprès des cultivateurs franco-ontariens.

Ferdinand Larose. Avec la permission des comtés unis de Prescott et Russell.

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CÉLÉBRANT LES 100 ANS DU GROUPE DES SEPT Les peintures de paysages du Groupe des sept sont devenues des symboles de la nature sauvage du Canada. Voici une sélection d’œuvres comprises dans une exposition spéciale en l’honneur du 100 e anniversaire.

October, North Shore par A.J. Casson. Avec la permission de la McMichael Canadian Art Collection.

EMILY CARR

Grâce à ses toiles et à ses nouvelles, Emily Carr a fait connaître des cultures des Premières Nations. Elle a fourni une vision unique du paysage côtier qui a poussé les Canadiens à regarder la forêt d’une façon nouvelle.

Emily Carr/Lewis DeSoto/Canadiens Extraordinaires. Avec la permission du Dictionnaire biographique du Canada.

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MOUVEMENT ÉCOLOGISTE Le mouvement écologiste vise à protéger le monde naturel et à promouvoir un mode de vie durable. Il a commencé dans le cadre des efforts consacrés à la préservation au début des années 1900, lorsque des protecteurs de l’environnement demandent à ce que l’épuisement des ressources canadiennes ralentisse au profit d’une gestion réglementée de l’environnement. Découvrez les chiffres clés et les dates de cette chronologie. Testez vos connaissances en histoire environnementale avec ce quiz sur l’ Encyclopédie canadienne .

JEUNES CITOYENS : TROIS RÉCITS SUR L’HISTOIRE DE L’ENVIRONNEMENT

De la conservation jusqu’aux changements climatiques et à l’activisme, ces Jeunes Citoyens nous offrent des récits sur l’histoire de l’environnement au Canada.

Avec la permission d’Histoire Canada.

PRIX D’HISTOIRE DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL La Société Histoire Canada est heureuse d’annoncer les lauréats des Prix d’histoire du Gouverneur général de 2020. Les personnes et organisations reconnues améliorent notre compréhension du passé en mettant en lumière des histoires méconnues qui représentent la diversité de nos expériences en plus d’encourager des échanges constructifs autour de la discipline historique. Félicitations aux lauréats de cette année!

Pour plus d’information, visitez HistoireCanada.ca/Prix.

EXCELLENCE DES PROGRAMMES EN MUSÉES : PRIX HISTOIRE VIVANTE! Remis par l’Association des musées canadiens, généreusement appuyée par Ecclesiastical Insurance Ltd. The Saskatchewan Doukhobor Living Book Project Western Development Museum, Spirit Wrestler Productions et l’Université de la Saskatchewan Saskatoon (Saskatchewan) RECHERCHE ACADÉMIQUE Remis par la Société historique du Canada Eric Reiter Wounded Feelings: Litigating Emotions in Quebec, 1870-1950. Montréal (Québec)

EXCELLENCE DES PROGRAMMES COMMUNAUTAIRES Remis par la Société Histoire Canada Centenaire de la radiodiffusion au Canada / Centennial of Broadcasting in Canada Musée des ondes Emile Berliner Montréal (Québec) Gwich’in Goonanh’kak Googwandak: The Places and Stories of the Gwich’in Department of Cultural Heritage, Gwich’in Tribal Council Fort McPherson (Territoires du Nord Ouest) MÉDIAS POPULAIRES : PRIX PIERRE BERTON Remis par la Société Histoire Canada Steven High Montreal, Quebec

EXCELLENCE EN ENSEIGNEMENT Remis par la Société Histoire Canada Kristian Basaraba Salisbury Composite High School Sherwood Park (Alberta) Francis Lalande Collège Citoyen Laval (Québec) Dominique Laperle Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie Montreal, Quebec Dawn Martens Buchanan Park Public School Hamilton, Ontario Nathan Tidridge Waterdown District High School

Waterdown, Ontario Christopher Young Kelvin High School Winnipeg, Manitoba

Des pins à Lynn Canyon Park, Vancouver (Svetlana Day/166449597/Dreamstime).

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L’HISTOIRE DU CANADA ET L’ENVIRONNEMENT : UN EFFORT COLLECTIF Entrevue avec le Ministre du Patrimoine canadien Steven Guilbeault

De nombreux Canadiens ont des liens particuliers avec

« On se plait souvent à penser, c’est la nature humaine, aux personnes qui ont joué un rôle crucial et parfois il y en a. Mais, en général, c’est un grand effort collectif. » Lorsqu’on lui a demandé de nous parler des liens qui existent entre le militantisme écologique moderne et l’histoire de la gérance environnementale au Canada, le ministre Guilbeault a décrit la popularité du mouvement environnemental d’aujourd’hui comme le point culminant du travail des générations précédentes. « […] les jeunes générations se font entendre et participent activement. Pendant l’été 2019, 500 000 personnes ont marché dans les rues pour lutter contre le changement climatique. Le premier ministre, moi-même et des leaders de tous les secteurs de la société canadienne et de tous les horizons y avons aussi participé. » « Je pense que nous pouvons convenir qu’il y a au Canada un mouvement sans précédent qui exige la prise de mesures environnementales par le gouvernement et certainement par les entreprises. Selon moi, c’est le résultat du travail cumulatif des générations précédentes », a affirmé le ministre. « Je pense que ce que l’on voit maintenant découle de l’histoire environnementale façonnée au fil des ans, au Canada. »

l’environnement, y compris l’actuel ministre du Patrimoine canadien, l’honorable Steven Guilbeault. Avant de se lancer en politique, M. Guilbeault a cofondé Équiterre, un organisme environnemental, et il participe depuis à la lutte contre les changements climatiques. À l’occasion de la Semaine de l’histoire du Canada 2020, nous avons parlé au ministre pour en savoir un peu plus sur ce qu’il pense de l’histoire environnementale du Canada. Le ministre Guilbeault a mentionné que sa passion pour l’environnement a été influencée par des gens comme David Suzuki, Michel Jurdant et Hubert Reeves ainsi que par une enfance passée dans un endroit à proximité de la nature. Il a également souligné l’importance de moments comme la signature du Protocole de Kyoto, en 1997, et du Protocole de Montréal, en 1987. Ces deux accords ont sensibilisé les gens à la lutte contre les changements climatiques et ont mis en lumière la coopération internationale. Tout en reconnaissant l’influence de ces grands évènements et personnages, le ministre a aussi affirmé que la contribution de chaque personne ne représente qu’une goutte d’eau dans le vaste océan qu’est le mouvement environnemental.

Ministre du Patrimoine canadien Steven Guilbeault, avec la permission de Patrimoine Canada.

Le ministre Guilbeault a conclu en mettant l’accent sur un autre lien entre le passé et le présent, soit la longue histoire de l’intendance environnementale autochtone. « La nature et l’environnement ne sont pas distincts de l’air que nous respirons, de la nourriture que nous mangeons, ni de l’eau que nous buvons. Les liens qu’entretiennent les Autochtones avec la nature sont intrinsèques à leur vie quotidienne et nous, les Canadiens, nous avons perdu ces liens », a expliqué le ministre. « Je pense que nous pouvons apprendre de la relation des peuples autochtones avec la nature et l’environnement. »

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PARTENAIRES

Historica Canada offre des programmes que vous pouvez utiliser afin d’explorer, d’apprendre et de réfléchir à notre histoire et à ce que signifie le fait d’« être Canadien ». Nos programmes, tous bilingues, ont rejoint presque 28 millions de Canadiens l’année dernière. Notre but est de donner vie à l’histoire grâce à des récits d’intérêt national riches et captivants. Nous offrons aussi du soutien aux éducateurs avec du matériel basé sur le curriculum scolaire afin d’inspirer la prochaine génération d’amateurs d’histoire et de fiers Canadiens. La Société Histoire Canada fut fondée en 1994 grâce au généreux soutien de la Fondation d’histoire de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Notre mission consiste principalement à susciter dans la population un plus grand intérêt pour l’histoire canadienne, principalement par le biais de publications, de programmes éducatifs et de programmes de reconnaissance. La Société publie notamment le magazine Histoire Canada , le magazine Kayak : navigue dans l’histoire du Canada , le site HistoireCanada.ca, en plus d’offrir les Prix d’histoire du Gouverneur général. L’importance de comprendre le Canada par le truchement de nos histoires est au coeur de la philosophie de la Société, qui propose la vision d’un Canada où les individus sont profondément engagées envers leur passé commun. Le Dictionnaire biographique du Canada/Dictionary of Canadian Biography est un important projet de recherche et d’édition savante, réalisé dans un cadre de collaboration entre l’université Laval et la University of Toronto. Reconnu comme l’un des meilleurs dictionnaires biographiques nationaux au monde, il rassemble les biographies de plus de 8 600 personnages qui ont marqué l’histoire canadienne. Son contenu est accessible gratuitement à www.biographi.ca/fr/.

B D C Dictionnaire biographique du Canada www.biographi.ca

Dictionary of Canadian Biography

www.biographi.ca

La Société géographique royale du Canada se consacre à mieux faire connaître et à apprécier le Canada — sa population et sa géographie, son patrimoine naturel et culturel, et les défis environnementaux, sociaux et économiques qu’il doit relever. Elle s’acquitte principalement de son mandat en publiant les magazines Canadian Geographic (en anglais) et Géographica (en français), en plus d’offrir des programmes éducatifs, un programme de conférences, des subventions à la recherche et de financer des expéditions.

L’Inuit Tapiriit Kanatami (ITK) représente 65 000 Inuits au Canada, dont la majorité vit dans 51 collectivités réparties dans notre patrie, l’Inuit Nunangat, qui comprend la région désignée des Inuvialuit (Territoires-du-Nord-Ouest), le Nunavut, le Nunavik (Nord du Québec), et le Nunatsiavut (Nord du Labrador). En tant que voix nationale pour la protection et la promotion des droits et des intérêts du peuple inuit au Canada, l’ITK travaille à créer un Canada où les Inuits prospèrent avec de l’unité et de l’autodétermination. Notez que le site web est en anglais et Inuktut.

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La société Pimachiowin Aki est un partenariat établi entre quatre Premières nations anishinaabe (Bloodvein River, Little Grand Rapids, Pauingassi et Poplar River) et les gouvernements du Manitoba et de l’Ontario. La société a été mise sur pied en 2006 en tant qu’organisation de bienfaisance sans but lucratif pour diriger la nomination d’un paysage culturel anishinaabe de la forêt boréale sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce site d’une superficie de 29 040 km² a été inscrit en 2018 comme le seul site « mixte » (naturel et culturel) du patrimoine mondial du Canada. Aujourd’hui, la mission de la société est de sauvegarder les attributs de la culture anishinaabe et de la forêt boréale qui transmettent la valeur universelle exceptionnelle de Pimachiowin Aki au profit de l’humanité entière pour l’éternité. L’Association d’études canadiennes (AEC) est un organisme sans but lucratif dont l’objectif principal est l’amélioration des connaissances des Canadiens à propos de l’histoire de leur pays au moyen de conférences, publications, recherches et outils d’apprentissage. L’AEC entreprend et soutient des projets et activités multidisciplinaires qui favorisent le développement de savoirs au sujet de la société canadienne. L’AEC s’intéresse particulièrement à la manière dont des événements historiques majeurs façonnent nos réalités actuelles. L’AEC travaille continuellement à élargir son réseau national d’enseignants en histoire, de professeurs de lycée, de collèges et d’universités, de chercheurs professionnels, d’historiens, d’écrivains, de journalistes et de décideurs. Ce réseau permet à l’AEC de créer un environnement unique pour des conversations intersectorielles et multidisciplinaires sur notre pays, son passé, son présent et son avenir.

Patrimoine canadien et ses organismes du portefeuille jouent un role vital dans la vie culturelle, civique et économique des Canadiens. Les arts, la culture et le patrimoine représentent 53,8 milliards de dollars en activité économique et emploient plus de 650 000 personnes dans de nombreux secteurs d’activité tels que le film et la vidéo, la radiodiffusion, la musique, l’édition, les archives, les arts de la scène, les établissements du patrimoine, les festivals et les célébrations.

Le Fonds pour l’histoire du Canada appuie l’élaboration de matériel pédagogique et d’activités qui contribuent à enrichir les connaissances des Canadiens sur leur pays. Le Fonds vise à améliorer la compréhension de l’histoire, des récits, de la population et des modes de gouvernement de notre pays.

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INTRODUCTION Cet outil d’apprentissage a été créé pour accompagner les trois courtes vidéos animées de la Semaine de l’histoire du Canada. Les vidéos racontent l’histoire d’enseignants, d’activistes et de défenseurs de l’environnement, dont la militante pour l’eau Josephine Mandamin, l’éducatrice environnementale Marcelle Gauvreau et le premier site mixte (naturel et culturel) du patrimoine mondial au Canada, Pimachiowin Aki. Les vidéos encouragent les spectateurs à entamer une réflexion sur l’histoire environnementale du Canada à travers les thèmes de la gestion des terres ancestrales, des droits des Autochtones sur l’eau et de l’éducation environnementale. On invite les spectateurs à envisager la conscience sociale et l’action individuelle dans le contexte des problèmes environnementaux actuels, tant au niveau mondial qu’à l’échelon national. Cet outil pédagogique, issu d’un partenariat entre Historica Canada et le Fonds pour l’histoire du Canada, est conçu pour aider les élèves à interagir avec le thème de la Semaine de l’histoire du Canada de cette année. La Semaine de l’histoire du Canada offre à tous les Canadiens l’occasion d’en apprendre davantage sur les personnes et les événements qui ont façonné le pays que nous connaissons aujourd’hui. Historica Canada offre des programmes que vous pouvez utiliser pour explorer, apprendre et réfléchir sur notre histoire et sur ce que signifie être Canadien. Trouvez-nous en ligne au HistoricaCanada.ca/fr.

MESSAGE AUX ENSEIGNANTS Ce guide propose des activités de classe qui favorisent la recherche et l’analyse, développent la pensée critique et les compétences de communication, et explorent les questions éthiques concernant l’impact humain sur l’environnement. Les enseignants peuvent utiliser les leçons en séquence ou comme activités autonomes. Ce guide complément les curriculums canadiens actuels et a été conçu pour être utilisé dans les classes d’histoire et de sciences sociales primaires, intermédiaires et secondaires. Le niveau scolaire varie selon l’activité. Les enseignants peuvent aborder certains autres sujets hors du guide afin de favoriser une compréhension plus complète de l’histoire environnementale du Canada.

Ce guide contient des activités qui peuvent être menées en classe, en ligne ou dans une combinaison des deux. Les enseignants voudront peut-être adapter certains éléments des activités pour répondre au mieux aux besoins de la classe.

Des canoës dans le Parc national Banff (Robert Crum/29833121/Dreamstime).

2.

RESSOURCES EN LIGNE Vous trouverez ci-dessous une liste de ressources de recherche bilingues destinées à aider les enseignants et les élèves. Cette liste n’est pas complète. Vous pouvez également vous appuyer sur certaines ressources supplémentaires.

Des feuilles de travail mentionnées dans ce guide pédagogique peuvent être téléchargées du portail d’éducation de Historica Canada. education.historicacanada.ca/fr-ca

Une ressource en ligne pour explorer un large éventail de sujets touchant l’histoire du Canada. Cherchez pour des articles par titre ou par contenu. encyclopediecanadienne.ca/fr

Les activités de cet organisme comprennent la publication des magazines Histoire Canada et Kayak : navigue dans l’histoire du Canada , le site Web HistoireCanada.ca et la remise des Prix d’histoire du Gouverneur général. histoirecanada.ca

Feuilletez le magazine numérique créé par Historica Canada pour la Semaine de l’histoire du Canada, et apprenez-en davantage sur l’histoire

environnementale du Canada. semainehistoireducanada.ca

Cette année, les vidéos de la Semaine de l’histoire du Canada présentent trois exemples remarquables de personnes et de lieux qui mettent l’environnement à l’avant-plan. Le mouvement environnemental s’est donné pour mission de protéger le monde naturel et de promouvoir un mode de vie durable. D’une culture et d’une personne à l’autre, les relations avec notre terre diffèrent. Certaines cultures, comme les groupes des Premières nations qui composent Pimachiowin Aki, pratiquent le développement durable depuis des millénaires. Des gens comme Marcelle Gauvreau se consacrent à l’éducation collective sur le monde naturel dans une optique de protection. Des militantes comme Josephine Mandamin mettent en lumière notre responsabilité de contribuer à sauver la planète et ses ressources naturelles, non seulement pour nous, mais aussi pour les générations futures. ACTIVITÉ N° 1. L’ENVIRONNEMENT : DÉFINITION DE TERMES CLÉS ET DISCUSSION EN CLASSE

Cette activité présente aux élèves certains termes clés liés à l’environnement dont ils doivent prendre connaissance avant le visionnement des vidéos de la Semaine de l’histoire du Canada. Cette activité peut être réalisée en classe ou en ligne.

1. Demandez aux élèves d’écrire ce qu’ils pensent que chacun des termes suivants signifie, ou discutez des thématiques en classe : • Durabilité • Préservation • Gérance environnementale

2. Divisez les élèves en groupes de trois. Chaque élève lira un des articles suivants de l’ Encyclopédie canadienne et prendra des notes :

•

Durabilité au Canada

•

Mouvements écologistes

•

Intendance environnementale au Canada

Activité 1 continuée >

3.

> Activité 1 continuée

3. Chaque élève expliquera ou résumera l’article qu’il a lu à son groupe. En groupe, demandez aux élèves de créer des définitions pour les trois termes qu’ils ont étudiés ci-dessus, en s’appuyant sur leurs recherches.

4. Avec le groupe entier, répondez aux questions suivantes :

• De quelle manière votre compréhension des idées a-t-elle changé par rapport à votre discussion initiale? • Qu’avez-vous appris sur ces notions après avoir effectué des recherches?

ACTIVITÉ D’APPROFONDISSEMENT : Demandez à chaque élève de répondre au quiz sur le mouvement environnemental canadien sur l’ Encyclopédie canadienne pour tester ses connaissances sur l’écologie au Canada avant de visionner les vidéos.

ACTIVITÉ N° 2. PERTINENCE HISTORIQUE ET PRÉSERVER LA TERRE : PIMACHIOWIN AKI En langue anishinaabemowin, Pimachiowin Aki signifie « la terre qui donne la vie ». En 2002, quatre nations anishinaabe ont signé conjointement un accord visant à protéger leur culture et leurs terres ancestrales. Pimachiowin Aki est le premier et le seul site mixte (naturel et culturel) canadien inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette désignation, qui vise près de 30 000 km 2 de forêt boréale chevauchant la frontière Ontario-Manitoba, a incité l’UNESCO à revoir ses critères pour les sites du patrimoine mondial. Cette section traitera de la signification de Ji-ganawendamang Gidakiiminaan (préserver la terre) et s’appuiera sur la définition de la durabilité tirée de l’Activité 1. Les élèves examineront la définition de l’importance historique dans des cas comme celui de Pimachiowin Aki, où la terre et la culture sont étroitement liées. Ces activités peuvent être réalisées en classe ou en ligne.

Carte du site du patrimoine mondiale Pimachiowin Aki, avec la permission de la corporation Pimachiowin Aki.

Partie I : Ji-ganawendamang Gidakiiminaan (préserver la terre) 1. Avec le groupe entier, visionnez Pimachiowin Aki en guise d’introduction au contenu exploré dans cette activité. 2. Après avoir regardé la vidéo, organisez une discussion en classe sur le concept de Ji-ganawendamang Gidakiiminaan (préserver la terre). Questions à aborder :

•

En quoi cela s’apparente-t-il au concept de durabilité?

•

Comment pratiquons-nous la durabilité dans notre vie quotidienne?

•

En quoi vos pratiques durables sont-elles similaires ou différentes de celles des groupes des Premières nations qui composent Pimachiowin Aki?

Activité 2 continuée >

Illustration par Kyle Charles, avec la permission de Historica Canada.

4.

> Activité 2 continuée

Partie II : Sites du patrimoine mondial

1. Lisez Pimachiowin Aki et Gwaii Haanas sur l’ Encyclopédie canadienne , et Pimachiowin Aki et SGang Gwaay (une partie de Gwaii Haanas) dans la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO, et prenez des notes.

2. Divisez les élèves en petits groupes de trois ou quatre. Dans vos groupes, créez un tableau en T pour comparer Pimachiowin Aki et SGang Gwaay/Gwaii Haanas avec les informations que vous avez recueillies sur les sources en ligne. Pour chacun d’entre eux, veuillez inclure une brève description, décrire l’emplacement et fournir toute autre information intéressante sur la valeur universelle particulière au site.

3. En utilisant les informations du tableau en T, en groupe, remplissez la rubrique des critères de sélection des sites du patrimoine mondial pour Pimachiowin Aki et SGang Gwaay.

4. Choisissez une personne de chaque groupe pour présenter la rubrique à la classe. Avec le groupe entier, énoncez ce qui est omis par les critères de sélection.

Partie III : Pertinence historique et géographique

Pimachiowan Aki et SGang Gwaay ont une importance particulière au plan historique et géographique. Mais qu’est-ce qui fait qu’une chose est pertinente ou non? Qui définit l’importance?

La pertinence historique est une mesure de ce qui rend une personne ou une chose significative dans une perspective historique. Les personnes, les lieux et les événements du passé ont une pertinence historique s’ils ont créé un changement qui a affecté de nombreuses personnes au fil du temps, ou si leurs actions révèlent quelque chose sur des questions plus vastes de l’histoire ou du présent. L’importance peut être attribuée à un lieu ou à un événement selon la façon dont une personne la perçoit ou la représente. La pertinence géographique d’un événement ou d’un lieu peut être étudiée en examinant les changements apportés chez les personnes et dans l’environnement. Cependant, la pertinence est subjective, c’est-à-dire qu’elle est perçue différemment selon les points de vue. Ce qui est important pour un groupe peut ne pas l’être pour un autre. De même, certaines choses peuvent sembler importantes à une certaine époque, sans toutefois le rester au fil du temps.

CRITÈRES DE PERTINENCE HISTORIQUE ET GÉOGRAPHIQUE : Importance : La personne, le lieu ou l’événement a-t-il été reconnu comme important à l’époque? Pourquoi? Pourquoi pas? Qu’est-ce que cela signifiait que d’être « important »? Conséquences : Quel(s) effet(s) la personne, le lieu ou l’événement a-t-il eu(s)? Impact : Quelles ont été l’étendue et la durée de l’impact de la personne, du lieu ou de l’événement? Révélateur : Que révèle la personne, le lieu ou l’événement au sujet du contexte historique plus large ou des questions d’actualité? Comment cette personne, ce lieu ou cet événement nous aide-t-il à mieux comprendre une question ou une période historique?

Illustration par Kyle Charles, avec la permission de Historica Canada.

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> Activité 2 continuée

Photographie aérienne de SGang Gwaay (Russ Heinl/108904107/Dreamstime).

1. Avec le groupe entier, faites une remue-méninges sur des exemples de choses tangibles auxquelles les historiens pourraient attribuer une pertinence historique (par exemple, un style d’architecture particulier, le théâtre d’un événement, etc.). Ensuite, pensez ensemble des exemples de choses intangibles auxquelles on pourrait attribuer une importance historique (tradition orale, culture, connaissances, etc.). 2. Discutez des raisons pour lesquelles une chose peut être considérée comme historiquement importante pour un groupe, mais pas nécessairement pour un autre. Comment les différents groupes reconnaissent-ils les personnes, les objets, les lieux ou les événements ayant une pertinence historique? 3. Imaginez que vous devez soumettre la candidature de Pimachiowin Aki ou de SGang Gwaay comme site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Utilisez les critères de sélection de la Partie II comme référence. Votre candidature doit comprendre une description de la zone, son contexte historique, les raisons pour lesquelles vous estimez qu’elle est importante, une carte, des photographies et tout autre document justificatif supplémentaire.

4. Choisissez une personne de chaque groupe pour présenter la rubrique à la classe. Avec le groupe entier, énoncez ce qui est omis par les critères de sélection.

ACTIVITÉ D’APPROFONDISSEMENT : Tous les parcs au Canada se trouvent sur les terres ancestrales de diverses nations autochtones. De nombreux peuples autochtones participent encore activement à la gestion de ces terres et peuvent avoir des droits traditionnels de chasse ou de pêche dans ces zones. Explorez l’histoire d’un parc près de chez vous pour en savoir plus sur les peuples autochtones qui y vivaient et sur la façon dont ces terres sont devenues partie du réseau de parcs national.

Pictogramme de bison à Pimachiowin Aki. Photo par Hidehiro Otake, avec la permission de la corporation Pimachiowin Aki.

6.

ACTIVITÉ N° 3. ACTIVISME POUR LA PRÉSERVATION DE L’EAU : JOSEPHINE MANDAMIN

Josephine Mandamin et son groupe des « Mother Earth Water Walkers » ont parcouru environ 17 000 km à pied autour des Grands Lacs pour sensibiliser le public à la pollution de l’eau. Depuis 2003, des milliers de personnes ont participé à des marches pour l’eau dans des communautés de l’île de la Tortue (Amérique du Nord).

Cette section abordera l’importance du mouvement lancé par Josephine dans le contexte des droits des Autochtones sur l’eau et du racisme environnemental au Canada. Ces activités peuvent être réalisées en classe ou en ligne. Partie I : Activisme autochtone pour la préservation de l’eau et « passer de la parole aux actes » 1. Avec la classe, visionnez la vidéo sur Josephine Mandamin et lisez l’article Josephine Mandamin sur l ’Encyclopédie canadienne ; prenez des notes sous forme abrégée. Vous pouvez également mener des recherches supplémentaires sur l’activisme en faveur de l’eau si vous le souhaitez. 2. Imaginez que vous êtes un journaliste interviewant Josephine Mandamin en 2003. À l’aide de vos notes et de recherches supplémentaires en ligne, rédigez un article pour votre journal qui répond aux questions suivantes : Illustration par Kyle Charles, avec la permission de Historica Canada.

•

Que fait Josephine pour sensibiliser le public à la pollution de l’eau?

•

Qu’est-ce qui l’a incitée à agir?

•

Quel est le nom de son groupe de marcheurs?

•

Quel est l’itinéraire du groupe?

• Quelle est l’importance de l’activisme pour la préservation de l’eau? Quel impact les êtres humains pouvons-nous avoir sur l’environnement naturel? • D’après Josephine, à quoi ressemblera la situation de l’eau en 2030?

Comment écrire un article de journal : Commencez par une phrase d’introduction qui attirera immédiatement l’attention du lecteur. Votre introduction doit établir le contexte et répondre aux questions qui, quoi, où, quand, pourquoi et comment. Utilisez des citations directes pour aider à mettre votre histoire en contexte (utilisez-les parfois pour avoir le plus d’impact possible). Le corps du texte doit contenir des preuves pour soutenir votre récit. Vous pouvez résumer votre histoire de manière succincte dans une conclusion traditionnelle, ou trouver une citation finale appropriée.

Papeterie à Sault Ste. Marie sur le lac Supérieur (Melissa Connors/7488850/Dreamstime).

Activité 3 continuée >

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> Activité 3 continuée

Partie II : L’impact du racisme environnemental Le racisme environnemental fait référence aux politiques, aux pratiques ou à la mise en application des lois qui affectent négativement les communautés – principalement les Autochtones, les Noirs, les personnes de couleur ou les personnes à faible revenu – en fonction du lieu et des circonstances. Des sites de déchets toxiques, notamment des décharges, des dépotoirs et d’autres endroits dangereux liés à la pollution de l’environnement, sont situés de manière disproportionnée à proximité de ces communautés. Ils subissent également les graves perturbations environnementales causées par l’industrie. Par exemple, de nombreuses communautés des Premières nations sont soumises à des « avis d’ébullition de l’eau », ce qui signifie que leur eau est impropre à la consommation. Souvent, ces communautés ont un risque plus élevé des maladies comme le cancer. Les effets physiques et psychologiques du racisme environnemental peuvent se faire sentir sur plusieurs générations.

1. Divisez les élèves en groupe de quatre. Chaque groupe sera responsable de l’un des articles suivants de l’ Encyclopédie canadienne :

•

Africville

Protectrice de l’eau Josephine Mandamin a marché autour des Grands Lacs entre 2003 et 2017 pour sensibiliser le public à la pollution de l’eau. Avec la permission de Ayse Gursoz.

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Hogan’s Alley

•

Projet de la baie James

•

Grassy Narrows

2. Ensemble, créez une présentation sur Prezi ou PowerPoint pour montrer à vos camarades de classe l’article qui vous a été attribué. Assurez-vous que votre présentation englobe les informations suivantes :

•

Les questions essentielles, soit qui, quoi, où, quand, pourquoi et comment.

• Mise en évidence des problèmes, des personnes concernées, des actes de résistance et de l’activisme environnemental des membres de la communauté. • Quelle a été la réponse du public et du gouvernement à cette question à l’époque? La réponse du gouvernement a-t-elle changé au fil du temps?

• Quel est l’état de cette communauté ou cette question aujourd’hui? Ces problèmes sont-ils résolus?

Utilisez des photographies, des témoignages, etc. pour présenter clairement votre cas et pour rendre votre présentation visuellement attrayante.

Illustration par Kyle Charles, avec la permission de Historica Canada.

8.

ACTIVITÉ N° 4. MARCELLE GAUVREAU ET L’ÉCOLOGIE

Marcelle Gauvreau a créé une approche pédagogique pratique des sciences naturelles des décennies avant que les études environnementales ne soient intégrées au programme scolaire. Elle était convaincue qu’un lien pratique avec le monde naturel qui nous entoure était le premier pas vers la préservation de l’environnement. Pour protéger quelque chose, il nous faut bien le connaître. L’activité suivante encourage les élèves à observer le monde naturel qui les entoure, qu’ils vivent dans un cadre urbain ou rural, et à poser des gestes quotidiens pour protéger l’environnement pour les générations futures. L’activité peut être réalisée en classe ou en ligne.

Marcelle Gauvreau au Jardin Botanique de Montréal, 1941. Avec la permission des Ar chives du Jardin botanique de Montréal - H -1941-0007-a.

Protection de l’environnement : 1. Avec la classe, visionnez la vidéo sur Marcelle Gauvreau et lisez l’article Marcelle Gauvreau sur l’ Encyclopédie canadienne . 2. Divisez les élèves en groupes de trois ou quatre (ou de façon indépendante à la maison) et faites une promenade dans le quartier. Réfléchissez aux enjeux qui existent dans votre région. Remarquez-vous beaucoup de déchets dans les environs? La qualité de l’air est-elle mauvaise? Menez des recherches sur les causes de ces problèmes et sur ce qui pourrait être fait pour les résoudre.

3. Chaque groupe (ou individu) choisit alors un élément naturel ou un espace communautaire qu’il souhaite protéger pour les générations futures. Vous pouvez également sélectionner une image montrant un élément naturel, un parc ou un paysage.

4. Réfléchissez en groupe aux questions se rapportant à l’élément que vous souhaitez protéger. Par exemple :

•

Absence de poubelles ou de bacs de recyclage;

•

Peu d’espaces verts;

•

Aucun élément favorisant la biodiversité (cabanes d’oiseaux, jardins à pollinisateurs, etc.);

•

Aucune signalisation sur la faune environnante (passage de tortues, informations sur les espèces, etc.).

Frère Marie-Victorin, collègue de Marcelle Gauvreau, en 1928. Avec la permission des Archives du Jardin botanique de Montréal et Histoire Canada.

Activité 4 continuée

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> Activité 4 continuée

5. Élaborez un plan pour protéger cet élément naturel ou cet espace communautaire. Le plan doit comprendre des idées et des solutions claires qui peuvent être adoptées pour mieux protéger ou réhabiliter l’élément ou l’espace choisi. Par exemple :

Problème : Déchets dans l’espace vert devant notre école.

Objectif : Éliminer les ordures et encourager les gens à ne plus jeter de déchets dans cet espace.

Étape 1 : S’assurer qu’il y a suffisamment de poubelles et de bacs de recyclage et de compostage dans la zone en question. Si ce n’est pas le cas, écrire au directeur et au conseil scolaire pour leur demander d’installer davantage de poubelles et de bacs de recyclage devant l’école.

Étape 2 : Fabriquer des panneaux « Ne pas jeter de déchets » et les installer devant l’école.

Étape 3 : Lancer une campagne « Pour un environnement propre et sain » et encourager les gens à prendre l’initiative de maintenir la propreté de l’espace commun.

Étape 4 : Organiser un nettoyage de l’espace hebdomadaire:

•

Choisissez un jour par semaine pour sortir pendant 30 minutes en groupe.

•

Demandez à votre concierge des sacs à déchets et des gants en plastique.

•

Demandez à votre enseignant de superviser votre classe pendant le nettoyage.

•

Formez de petites équipes et voyez qui peut éliminer le plus de déchets en 30 minutes.

6. À l’aide de votre plan d’action, choisissez et réalisez l’une des options suivantes :

• Créer une affiche pour sensibiliser les gens de votre quartier à un problème environnemental dans votre communauté. Votre affiche doit être attrayante.

• Concevoir une brochure. Inclure des informations générales (contexte) pour aider les lecteurs à comprendre les origines du problème, une liste de gestes qui peuvent être posés, une liste de ressources liées au problème, etc.

• Écrire une lettre au représentant municipal, provincial, territorial ou fédéral, en fournissant des preuves ainsi que des solutions au problème. Pour plus d’inspiration, rechercher des modèles sur le Web.

Réflexion après l’activité : Réfléchissez à votre expérience dans la réalisation de l’activité ci-dessus et couchez sur papier vos impressions sur l’importance d’observer le monde naturel, même dans un cadre urbain, pour apprendre. La réflexion doit répondre aux questions suivantes : • Comment le fait de pouvoir voir, toucher ou sentir un objet affecte-t-il votre expérience? Quel contexte pourriez- vous dégager de l’observation d’un objet dans son environnement naturel? Quel contexte pourriez-vous dégager de la lecture sur un sujet particulier dans un livre? • En quoi le fait de voir quelque chose directement vous fait-il envisager cette chose différemment que dans les livres? Que peut-on apprendre en explorant des choses en personne, qu’il serait impossible d’apprendre en lisant seulement sur le sujet?

Illustrations par David Croteau, avec la permission de Historica Canada.

10.

Cette rubrique a été créée sur la base des critères de sélection du site du patrimoine mondial. Veuillez cocher les cases pour Pimachiowin Aki et SGang Gwaay/Gwaii Haanas où les critères s’appliquent. FEUILLE DE TRAVAIL : CRITÈRES DE SÉLECTION DU SITE DU PATRIMOINE

Les critères de sélection

Pimachiowin Aki

SGang Gwaay/Gwaii Haanas

Représenter un chef-d’œuvre du génie créateur humain

Témoigner d’un échange d’influences considérable pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l’architecture ou de la technologie,

des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages.

Apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue.

Offrir un exemple éminent d’un type de construction ou d’ensemble architectural ou technologique ou de paysage illustrant une ou des périodes significative(s) de l’histoire humaine.

Être un exemple éminent d’établissement humain traditionnel, de l’utilisation traditionnelle du territoire ou de la mer, qui soit représentatif d’une culture (ou de cultures), ou de l’interaction humaine avec l’environnement, spécialement quand celui-ci est devenu vulnérable sous l’impact d’une mutation irréversible.

11.

FEUILLE DE TRAVAIL : CRITÈRES DE SÉLECTION DU SITE DU PATRIMOINE

Les critères de sélection

Pimachiowin Aki

SGang Gwaay/Gwaii Haanas

Être directement ou matériellement associé à des événements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle exceptionnelle (Le Comité considère que ce critère doit préférablement être utilisé en conjonction avec d’autres critères).

Représenter des phénomènes naturels ou des aires d’une beauté naturelle et d’une importance esthétique exceptionnelles.

Être des exemples éminemment représentatifs des grands stades de l’histoire de la terre, y compris le témoignage de la vie, de processus géologiques en cours dans le développement des formes terrestres ou d’éléments géomorphiques ou physiographiques ayant une grande signification. Être des exemples éminemment représentatifs de processus écologiques et biologiques en cours dans l’évolution et le développement des écosystèmes et communautés de plantes et d’animaux terrestres, aquatiques, côtiers et marins.

Contenir les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris ceux où survivent des espèces menacées ayant une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation.

12.