Semaine de l'histoire du Canada: Travailler pour l'avenir
ANNIE BULLER Annie Buller était une militante syndicale qui a organisé le soutien pour l ’Union of Needle Trades Workers (syndicat des travailleurs de l’industrie de l’aiguille), une organisation communiste, au début des années 1930. Alors qu’elle était membre du conseil exécutif du syndicat, elle a aidé à mener la grève générale des couturières de Toronto en 1931.
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MARIE LACOSTE Marie Lacoste était une féministe, une réformiste sociale, une éducatrice et une auteure. La vie au Canada français commençait à changer drastiquement en raison de la révolution industrielle . Lacoste croyait que les femmes, surtout celles qui travaillaient en usine, auraient dû avoir accès aux associations professionnelles. En 1907, elle a aidé à mettre sur pied la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste et son journal affilié, La Bonne Parole .
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MARIE-ANNE LAPORTE Marie-Anne Laporte était une travailleuse d’usine, une employée de magasin et une activiste syndicale qui a fait d’importantes contributions à l’Association professionnelle des employées de magasins. Lorsqu’elle est morte en 1929, La Bonne Parole lui a rendu hommage : « Quel exemple pour les femmes travaillant dans les boutiques… tout le travail qu’elle a fait pour améliorer le sort de ceux qui gagnent leur vie de la même façon qu’elle gagnait la sienne! »
Courtesy of BAnQ, Centre d’archives de Montréal
L’IMPACT DES FEMMES SUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE Au début du 20 e siècle, les femmes travaillent principalement au sein des industries de vêtements, de textiles, du cuir et du tabac. En réponse à la conscription de 1917, les usines sidérurgiques et de matériel de transport, où la main-d’œuvre féminine est traditionnellement absente, commencent à confier des postes jusqu’ici considérés comme trop exigeants physiquement ou techniquement aux femmes. Mais à la fin de la guerre en 1918, la plupart des femmes ont été licenciées. Or, il serait faux de croire que les femmes acceptent de telles situations sans agir. De 1919 à 1939, de nombreux mouvements syndicaux s’organisent. Les femmes se retrouvent au cœur de près de la moitié des conflits de travail, surtout à Montréal.
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